À Londres, Adam vit dans une tour où la plupart des appartements sont inoccupés. Une nuit, la monotonie de son quotidien est interrompue par sa rencontre avec un mystérieux voisin, Harry. Alors que les deux hommes se rapprochent, Adam est assaillis par des souvenirs de son passé et retourne dans la ville de banlieue où il a grandi. Arrivé devant sa maison d’enfance, il découvre que ses parents occupent les lieux, et semblent avoir le même âge que le jour de leur mort, il y a plus de 30 ans.
Le réalisateur Andrew Haigh, nous offre un bijou de tendresse, précieux, généreux, particulièrement réussi, irrésistiblement attachant, bref… sans jamais nous connaître nous bouleverse comme jamais.
Cette histoire d’amour qu’on découvre dans le huis clos de cette tour se livre à nous sans filtre, la puissance inouïe des sentiments comble le vide fantomatique qui encercle nos deux protagonistes, il y règne une atmosphère pesante laissant croire le poids pensant du passé, comme des blessures qui n’ont jamais réellement cicatrisées.
Cet amour qu’on croyait fort et invincible semble être fragile, blessé, perdu, il n’arrive pas avancer, tourne en rond dans la folie des étreintes les corps s’expriment, cherchant désespérément la lumière qui éclaire le futur du couple.
Rarement les sentiments amoureux n’ont étaient si joliment filmés à l’ecran, le duo Andrew Scott et Paul Mescal a marqué les esprits, par la beauté des émotions qui laisse un impact important sur le spectateur et cela pour tres longtemps.
Acclamé par la presse, sans jamais nous connaître aura convaincu tant la critique que le grand public.
Ce chef-d’œuvre est à revoir le 29 mai à 20h50 sur Ciné + OCS
Lien de visionnage ici
Mitra Etemad