Road trip épisode 1 : Burning man !

Publié le 12 septembre 2011 par Mahayanna @Eve__O__


Me voilà à peine rentrée. Deux semaines sans ordinateur, sans téléphone, et cela change tout, car c’est vraiment la première fois que je déconnecte totalement.
Une semaine dédiée au burning, et la suivante à un road trip dans les étendues sauvages de l’ouest américain.
Je rêve d’aller au burning man depuis un reportage vu il y a quelques années. L’endroit me paraissait à la fois irréel et féerique. Chaque personne croisée y ayant été m’en parlait avec le même enthousiasme, mais avec cette même phrase : « C’est impossible à décrire, il faut le vivre ».
Aujourd’hui, je comprends, car je me retrouve face à la même impossibilité de décrire ces jours hors du temps, cette ville éphémère posée au milieu du désert où l’imagination et la liberté n’ont pas de limites. C’est à la fois une expérience humaine, artistique, musicale et philosophique.
Ces mots et même les quelques photos que j’ai pu prendre ne retranscrivent en rien l’atmosphère très particulière de Black Rock City.
C’est une expérience que je conseille vraiment!

Le burning man a deux visages très différents : le jour, il ressemble à un monde perdu au milieu des sables. Oeuvres artistiques, concerts, ateliers et expériences en tout genre se déclinent par centaines. Il est impossible de s’ennuyer ni même de faire ne serait-ce qu’un quart de tout ce qui est proposé.


Au milieu de la « playa » se dresse le center camp, qui s’élève dans le désert, les voilages portés par le vent, et dont j’adorais l’ambiance d’effervescence tranquille.


Le burning man est tellement grand que presque tout le monde se déplace à vélo, où dans des véhicules mutants de toutes formes. Les plus grands servent ainsi de « bus » pour traverser la playa.

L’une des valeurs du festival est la liberté d’expression. Cela se retranscrit dans les oeuvres, les activités et les costumes des burners :




A la nuit tombée, le burning montre son autre visage. Lumières et pyrotechnie sont omniprésentes, et la ville prend une allure de fête foraine. On peut marcher pendant des heures au milieu de cette immense étendue, guidés par les musiques et les lumières. L’un de mes endroits préférés : l’arbre arc en ciel.


Le burning man s’achève sur la mise à feu du man le samedi, puis celle du temple le dimanche.

Je n’arrive pas à intégrer les quelques vidéos que j’ai prises, mais celle-ci, réalisée par Jason Mongue, retranscrit bien les différents aspects du burning :

Black Rock City from Jason Mongue on Vimeo.