Mode, art, ciné, culture : mes trouvailles de la semaine #73

Publié le 28 juin 2015 par Marine Escurier @marineescurier

Ces photos proviennent toutes du génial portfolio de Manu Fauque, photographe de mode. Ses séries de clichés pour des marques de mode nous font immédiatement voyager et apportent une aura cool et un peu vintage à n’importe quel vêtement. Des photos mode fraîches sortant des classiques !

En sachant que Theophilius London était un rappeur et que ce n’est pas (mais alors pas du tout) mon style de musique, je ne m’attendais pas à trouver un titre aussi péchu et entraînant sur son dernier album. Un vrai régal quand on a du mal à se lever !

Condensed est un studio de création graphique hybride très intéressant dans la diversité de ses services. En effet, le studio propose non seulement des services de création graphique mais également un magazine ainsi qu’un concept store éphémère l’année dernière installé à l’espace Beaurepaire à Paris. Une approche du design graphique à 360° !

Les papiers dominotés Antoinette Poisson sont des petites merveilles comme on en fait plus. La technique du papier dominoté est une technique du 17-18 ème siècle fabriqué à base de motifs gravés et peints à la main. Seul Antoinette Poisson propose encore ce genre de papier dans des motifs modernes et colorés. Un bon compromis entre tradition et modernité !

Jimmy’s hall est un film de Ken Loach, réalisé en 2014.

Dans l’Irlande des années trente, Jimmy un activiste républicain revient dans son petit village natal après dix ans passés aux Etats-Unis. Là-bas, peu de distractions sont autorisées par le clergé omniprésent, et la misère et le chômage règnent. Jimmy, qui souhaite simplement retourner à une vie paisible, est sollicité par la jeunesse désabusée mais joyeuse du village pour rouvrir son dancing le Pearson-Connolly Hall, qu’il avait fermé dix ans plus tôt. Plus qu’un endroit pour danser, le Hall est également un espace d’échange et d’entraide où toutes les générations se confondent au milieu des différents cours proposés bénévolement. Seulement, le curé de la paroisse ne voit pas d’un très bon oeil le retour de Jimmy et sa volonté de rouvrir le dancing.

Film historique, Ken Loach dévoile son pays natal à sa plus forte période de crise, là où chômage et immigration font partir les uns et laissent sur le carreau les autres. Seulement le film n’est pas larmoyant, bien au contraire, et est animé par le furieux espoir de la jeunesse locale, celle qui préfère danser dans la rue au nez de l’Eglise plutôt que de se résigner. La lutte n’est désormais plus incarné par Jimmy, mais bien par cette bande énergique et soucieuse de son avenir. Un beau film aux couleurs de l’Irlande qui donne furieusement envie de danser, et espérer.