On est #pasque des quoi ?

Publié le 13 avril 2014 par John Noa @NoaJohn

Tout le sait, tout le monde en parle, Citadium ouvre deux nouveaux magasins: Un à Toulon et un à Marseille… Le sud de la France devient The Place to Be. A cette occasion, Citadium lance une campagne de gros mots ! Des affiches fleurissent un peu partout à Paris, Toulon et Marseille depuis quelques jours. Aucune indication de l’annonceur sur ces affichages, parfois sauvages, mais aux messages forts.

C’est l’agence de communication "Les Gros Mots" qui à l’origine de cette campagne.Le casting, visiblement très jeune, et visiblement fait par une marque suffisamment cool pour mettre en scène ce que la publicité ne montre jamais : des jeunes, des vrais, donc des jeunes qui fument, des jeunes qui font des doigts d’honneur, des jeunes qui se chauffent, des jeunes qui gueulent, mais aussi des jeunes mélomanes, sportifs ou fêtards. Des jeunes dans leur état et dans leurs endroits : chiottes de boîte, skate park, mais aussi… fourgon de prison ou canap’ dans la rue. Une douzaine de visuels shootés entre Paris et Marseille par Théo Gosselin (Continental Production). Le jeune photographe a mis dans ce shooting toute son énergie, sa folie, sa liberté, sa jeunesse. 

Mais qui est l’agence derrière tout ça ? La réponse était dans les mots, gros donc. La belle histoire ne s’arrête pas là pour la jeune agence indépendante qui a gagné la compétition Citadium en janvier avec une campagne signée par… Les 3 plus jeunes créatifs de l’agence, 3 stagiaires qui ont évidemment vu leur expérience se prolonger chez l’agence indépendante. Bref, une campagne de jeunes pour les jeunes proposée par une agence jeune à un annonceur jeune !

Jamais on n’aura vu un tel déchaînement de la jeunesse en réaction à une publicité : enthousiastes ou énervés, jolis ou moches, petits et gros, les graffs et les tags se sont très vite multipliées sur les affiches, s’insurgeant contre les mots jugés trop réducteurs sur la jeunesse, ou au contraire, en rajoutant dans la provocation. Bref, comme un appel d’air à enfin pouvoir se défouler et s’exprimer librement. 

Jeudi soir, la révélation est faite via un hashtag, un hashtag aux mots importants, une réponse anticipée au déchaînement des tagueurs depuis 4 jours : #PAS QUE. Une sorte d’énorme clin d’oeil adressé aux jeunes pour leur dire le refus partagé de Citadium de faire rentrer les jeunes dans des cases ou des codes forcément réducteurs. Et au passage une façon de rendre même l’affichage interactif… Non, vous n’êtes pas qu’à la rue, vous n’êtes pas que «What The fuck», ou «vous n’êtes pas que sans filtre»… Un hashtag enfin qui renvoie vers une page web faisant office de grand collecteur des différents contenus hashtaggés #PAS QUE: les affiches les plus joliment ou drôlement taggées, le making of, jusqu’à des films de tagueurs qui ont filmé leurs exploits nocturnes. 

A l’heure où nous avons reçu le dossier de presse, la campagne a déjà suscité des milliers de réactions sur le web, de facebook à twitter en passant par Instagram. L’objectif de la campagne est donc déjà presque atteint : laisser les internautes s’emparer du sujet… pour en faire leur propre sujet. Un 2ème temps très digital qui ne manquera pas de nouveaux contre pieds à découvrir sur :

www.pas-que.com 

On s’y est mit aussi… Nous sommes des gentils ?

www.citadium.com