Son nom, qui contracte Gesamtkunstwerk (l’art absolu en allemand, d’après le nom d’un disque de Dopplereffekt) et Einstein (dont il a adoré lire la biographie), il le trouve il y a une dizaine d’années, à Paris, où sa famille a déménagé. Privé de ses amis lyonnais, il se plonge dans la composition et commence à prendre la musique au sérieux.
Gesaffelstein poursuit son chemin sur la route de la musique électronique. Mike Levy, de son vrai nom, a enfin, sorti son premier disque. Après ses excellents remixes de Lana Del Rey ou de Cassius, sans parler de ses propres EP, "Viol" ou "Pursuit", ou encore de sa collaboration avec Kanye West, "Aleph" voit le jour, disque attendu sur la planète électronique.
Connu pour la violence de ses sons, et pour son look dandy (oui oui le tuxedo c’est son dada !), Gesaffelstein nous offre un véritable un orgasme avec ce premier album. La violence n’est plus sur "Aleph". Il n’a plus besoin de cogner. Il hypnotise. Malgré le clip, très vu, "Hate or Glory", la brutalité ne fait pas partie de ce disque. On appréciera tout particulièrement les compositions carrées, mathématiques, parfaites et aussi structurées que ses blazers.
Ses sons industriels à la puissance métallique s’imposent comme une évidence. Gesaffelstein, c’est la tendance de l’hiver. Et d’après aussi.
