William est un personnage passionnant. Avec un look marqué et reconnaissable, les marseillais connaissent la bijouterie Claudia N À Suivre et son propriétaire atypique. Chapeau, barbe naissante, lunettes de vue ronde à la Johnny Deep, perfecto en cuir noir, jean skinny, boots et t-shirt blanc sont sa signature… avec sa cascade de bijoux. J’oubliais de vous dire que William n’est pas juste un fan du Coachella Festival, c’est surtout un passionné de bijoux. Et ça, il l’a dans le sang… Son grand-père ouvre sa première bijouterie, la lègue à son fils et aujourd’hui William travaille dans l’affaire familiale. Et il crée à son tour des bijoux.
Sa marque s’appelle MYJW. Il s’inspire des tribus indiennes, africaines, sud américaines pour le choix des pierres ou des noms des bijoux. En argent brossé ou lisse, William laisse choisir pour la couleur de la pierre. Chaque jonc est gravé et/ou personnalisé. Moi, j’ai craqué sur une version large en argent lisse avec une pierre une pierre bleue. J’en suis dingue… Je le porte tous les jours !
J’ai rencontré William dans sa bijouterie. Il me parle de lui, de son parcours et de sa passion pour le bijou. Il expliquera aussi le concept de MYJW…
John Noa: Salut William, qui es-tu ?
William: Coucou… euh… qui je suis ? Bonne question ! Je suis né a Marseille en 1987. J’adore ma famille , mes amis et voyager. Après le bac, j’ai essayé de me lancer dans le droit. Mais ce n’était pas du tout pour moi ! Étant passionné de mode, j’ai intégré l’atelier de famille et j’y ai étudié l’art du bijoux.
J.N: D’après ce que je vois, le bijou fait vraiment partie de ta vie. D’où vient cette passion ?
W: J’ai toujours baigné dans cet univers. Depuis tout petit, je suis dans l’atelier ou la boutique de mon père et grand père. Je les regardais travailler. Et aujourd’hui, je prend la relève.
Les inspirations de William
J.N: Tu m’as dis que tu as étudié la fabrication des bijoux. Tu m’en dis un peu plus ?
W: Oui… Comme je te l’ai dit précédemment après la fac de droit, je me suis tout de suite dirigé vers l’atelier de famille pour apprendre la fabrication des bijoux. Et il se trouve que naturellement j’étais « fait » pour ça. J’ai donc appris la fabrication des bijoux pendant deux ans avant d’ouvrir ma propre bijouterie.
J.N: Parlons de ta marque… MYJW, ça veut dire quoi ?
W: Les initiales correspondent aux noms de mon père, mes frères et le mien . Puis est venu assez naturellement l’expression « MY Jeweler is W » car en général quand des gens viennent à mon shop, ils ne disent plus « nous allons chez Claudia N à suivre » mais chez William. Je suis donc leur bijoutier.
J.N: Et explique moi le concept…
W: Il est assez simple. Je propose une pièce intemporelle, unisex et personnalisable. L’idée est de revisiter la gourmette traditionnelle pour la transformer en un bracelet jonc.
J.N: Et tout est fabriqué en France ?
W: Bien sur le Made in France est une priorité. L’ensemble du jonc est fabriqué dans notre atelier à Marseille.
J.N: Le lancement de MYJW est prévu pour quand ?
W: Le lancement est deja fait depuis un moment… du moins dans mon shop. Depuis décembre 2014, les gens me passent des commandes . Mais le « lancement officiel » s’effectuera via le site internet et son shop online courant avril 2015.
Pour mieux te connaitre…
J.N: Tu traines où à Marseille ?
W: Chez moi ! Non, je sors quand même… J’aime beaucoup les quartiers Saint Victor et cours Julien: Café de l’Abbaye pour l’apéro, puis une pizza à la Velada pour finir notre bonne vieille Dame Noir.
J.N: Ton look favori ?
W: Ça il faudrait demander aux gens qui m’entourent… Je vais dire que mon uniforme quotidien serait un jean skinny, une paire de boots et un t-shirt blanc… sans oublier ma ribambelle de bijoux !
J.N: Si tu devais passer une nuit avec quelqu’un, ce serait qui ?
W: Mes amies, mon amour, mes emmerdes…
instagram.com/myjewelerisw
Découvre la collection MYJW chez
Claudia N À Suivre
9, rue de la République
13002 Marseille
www.claudianasuivre.com
+33 (0)4 91 90 41 16
(RDV samedi 2 mai pour découvrir la série de photos intitulée ‘Dirty Coachella’
dans laquelle je mets en scène le jonc MYJW…)
