TOP 10 : les galères d’animateur de colonie

2006-06-28_nosjoursheureux2_zoom

Enfin, je suis de retooooour ! Croyez moi, le blog m’avait manqué, mais cumulant un petit bug informatique et une longue période de travail loin d’internet, ce mois de juillet m’a paru être une éternité !

Alors c’est avec plaisir que je reprends du service aujourd’hui pour vous livrez un petit TOP 10, qui vous donne un sérieux indice du boulot auquel j’ai du me consacrer ces trois dernières semaines !

Et puis si vous aussi vous avez bossé en tant qu’animateur et que vous en gardez quelques souvenirs, n’hésitez pas à partager quelques anecdotes, juste pour le rire.

Bonne journée à vous, je vous embrasse.

LES GALÈRES D’ANIMATEUR DE COLONIE 

1/ Avoir un emploi du temps quotidien similaire à celui d’un ouvrier chinois non déclaré. Levé à 7h et couché à 23h, la tête et l’allure d’un zombie deviennent commun à tous au bout du cinquième jour.

2/ Être coincée loin de tout, d’un semblant de ville, d’un semblant d’ami, d’un semblant de vie et surtout, surtout, loin d’INTERNET. Et ceux pendant trois semaines, avec pour seule consolation deux malheureux jours de congés (qui se résume à la même chose, mais sans les gamins).

3/ Avoir l’étrange impression que tous les enfants ont la même tête, et encore plus bizarre le même prénom, et ce jusqu’à la fin du séjour.

4/ Bosser avec une équipe très (trop) légère et devoir faire le double du boulot. « Et sinon toi tu proposes quoi demain ? Ben activité château de sable. Et l’après-midi ? Ben pareil. Super… »

5/ Être de garde. Ce qui signifie dormir de temps en temps dans le même bâtiment des gamins pour être là en cas de besoin, ce qui signifie concrètement ne pas dormir de la nuit à cause des ronflements, des grincements de lits et des bruits en tout genre, qui sont bizarrement de plus en plus forts vers la fin du séjour, donc quand la fatigue commence à bien cumuler.

6/ Être lâché en pleine nature avec douze gamins sur des vélos à peine gonflés, des tentes canadiennes que plus personne ne savait exister et 70€ de budget pour faire manger tout le monde pendant trois jours. Allez, bonne chance !

7/ Mettre trente ans à préparer une activité de ouf, avec six équipes et un trophée, et voir que personne ne s’inscrit puisque tout le monde préfère faire l’activité château de sable.

8/ Ne pas pouvoir dire de gros mots. Oui, même lorsque la Sarah vient de faire pipi au lit pour la dixième nuit d’affilé, même lorsque Kevin a essayé de frapper son frère et vous a frappé vous au passage, même lorsque Théo qui mange en face de vous éternue la bouche pleine. Fermez les yeux et respirer fort, vous DEVEZ rester zen.

9/ Rigoler quand vous lisez votre contrat, puis croiser le regard du directeur et réaliser que oui, vous serez bien payé cette misère là.

10 /Être triste (un peu), mais soulagé (beaucoup) quand enfin, tout le monde est monté dans le car et que vous avez la chance de pouvoir rester sur place, contrairement à vos collègues qui devront se taper neuf heures pour ramener tout le monde chez soi.

crédit photo : Nos jours heureux


wallpaper-1019588
Comment choisir le bracelet parfait ? Un guide complet pour tous les styles
wallpaper-1019588
Comment choisir le bracelet parfait ? Un guide complet pour tous les styles