Librairie : Le temps est assassin, Michel BUSSI

Je me suis enfin lancée dans la lecture complète d’un roman de Michel Bussi. J’avais déjà tenté auparavant mais n’avais jamais accroché : je trouvais que c’était mal écrit !

J’ai feuilleté Le temps est assassin par curiosité, lu le résumé et l’incipit, qui m’ont donné envie de lire la suite, et je ne regrette pas. J’étais contente d’aller me coucher pour retrouver ma lecture, c’est plutôt bon signe.michel-bussi

Je dois reconnaître qu’il m’a moins passionnée que les romans de Joël Dicker par exemple, que j’ai lu certaines pages en diagonale car je trouvais qu’il y avait des longueurs, mais j’ai trouvé l’intrigue bien menée et le suspense tenu.

Voici l’incipit :

Bergerie d’Arcanu, le 23 août 1989

– Clo ? Clo ?

Tu me estas dando mala vida

– Clo ?

Lentement, Clotilde fit glisser le casque posé sur ses oreilles. Contrariée. La voix de Manu Chao et les cuivres de la Mano Negra grésillèrent dans le silence des pierres chaudes, à peine plus forts que les grillons derrière les murs de la bergerie.

– Ouais ?

– On y va…

Clotilde soupira sans bouger du parc où elle était installée, un tronc fendu en deux qui lui râpait les fesses. Elle s’en fichait. Elle aimait bien cette position décontractée, limite provoc, les pierres qui lui tailladaient le dos sous sa robe de toile, l’écorce et les échardes qui lui grattaient les cuisses à chaque fois que sa jambe battait le rythme de la fanfare de la Mano. Son cahier sur les genoux, son stylo entre les doigts . Assise en boule. Ailleurs. Libre. Contraste total avec la belle-famille, raide, corse, corsetée. Elle augmenta le son.

Ce 23 août, Nicolas, 18 ans, appelle sa soeur de 15 ans car il doivent accompagner leurs parents à un concert de polyphonie corse. En les rejoignant, elle sent une tension dans l’attitude de ses grands- parents, mais elle rentre dans la voiture, une Fuego rouge, pour faire plaisir à son père, le seul qui tient à assister à ce concert. Il roule vite, trop vite, et ne s’arrête pas au virage surplombant un ravin de 20 mètres…

Clotilde est la seule survivante.

A l’été 2016, elle revient pour la première fois sur les lieux de l’accident, accompagnée de son mari et de sa fille adolescente. Elle reprend cette route, dépose des fleurs dans le virage fatal, retourne au camping où elle a passé son dernier été insouciant. Et c’est là, dans le bungalow qu’elle occupe qu’elle reçoit une lettre qui la trouble au plus haut point. Elle en reconnait immédiatement l’écriture : il s’agit d’une lettre écrite par sa mère, quelques jours auparavant. Sa mère, vivante ?

Comme vous pouvez le voir dans l’incipit, ce n’est pas de la grande littérature, mais ce roman a le mérite de nous distraire, de nous faire voyager en Corse et de nous inciter à émettre différentes hypothèses pour comprendre les causes de cet accident resté inexpliqué et savoir si cette mère est bien vivante. Je vous le recommande !  Il fait plus de 500 pages et est édité aux Presses de la Cité.

Avez-vous déjà lu des romans de Michel Bussi ? En auriez-vous un à me conseiller pour me réconcilier totalement avec lui ?

Voir aussi:

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