5 fois où mon intuition a été troublante

Non, vous ne rêvez pas ! C’est mon grand retour sur le blog après 4 mois de désertion. La raison en est simple : Sandro est né quelques heures après la publication de mon dernier article. J’ai voulu me consacrer entièrement à lui et ai délaissé le temps passé sur l’ordinateur. En revanche je continue à publier quotidiennement sur Instagram.

Introduction

J’en viens au vif du sujet : l’intuition. Il s’agit d’un thème que je voulais aborder depuis longtemps, mais comme toujours je repoussais en voulant trop bien faire.

Avant tout je souhaite vous redonner une brève définition de l’intuition :

  • A. En philosophieConnaissance directe et immédiate d’une vérité qui se présente à la pensée avec la clarté d’une évidence.
  • B. Action de percevoir, d’apercevoir ou d’entrevoir ce qui est actuellement inconnu, indémontrable
  • C. Action de deviner, pressentir, sentir, comprendre, connaître quelqu’un ou quelque chose d’emblée, sans parcourir les étapes de l’analyse, du raisonnement ou de la réflexion.

Ces trois facettes de la définition sont utiles car elles se retrouvent dans les expériences dont je vais vous faire part.

J’ai toujours eu conscience de ressentir les choses plus fortement. Je ne parle pas ici d’hyperesthésie (exacerbation des sens) même si j’y suis sujette. J’évoque ici cette fameuse sensation que l’on peut avoir face à quelqu’un que l’on ne sent pas au premier abord. Cela concerne également les lieux dans lesquels on se sent très mal ou les objets qui dégagent de mauvaises ondes. J’ai conscience que cela peut paraître irrationnel à certains, mais je suis persuadée que les progrès de la physique nous démontrerons un jour comment les lieux ou les objets conservent l’énergie positive ou négative qu’ils ont emmagasinée.

Passons désormais aux cas pratiques :

I Une enseignante négative

Je ne vais pas aborder ici mes collègues actuels ou passés, même si j’aurais bien sûr des choses à dire… mais c’est trop risqué. De même, lors des événements blog je repérais tout de suite les personnes négatives et/ ou toxiques, qui enrobent souvent cela sous des apparences d’extrême jovialité.

Il s’agit d’un autre exemple qui concerne ma mère, chef d’établissement.

Il y a quelques années j’ai suivi des cours de préparation à l’agrégation. En entrant dans la salle j’ai, comme d’habitude, immédiatement senti les personnes négatives, fatiguées, en colère… tout autant que celles qui dégageaient de l’énergie, de la joie et de l’optimisme. D’ailleurs je suis allée parler spontanément à une jeune femme qui faisait partie de la seconde catégorie.

Dans cette salle d’une vingtaine de personnes, j’ai vite repéré celle qui dégageait le plus d’ondes négatives, que je ne sentais pas même si ça ne se lisait pas sur son visage. Car oui l’intuition se base sur une perception immédiate et non sur une déduction basique et erronée du genre « Elle ne sourit pas, elle est fermée donc elle est négative ».

Je prends donc mes distances avec elle pour ne pas me laisser envahir par sa négativité. Je sentais en elle un profond mal-être, mais aussi de la méchanceté.

Après ma première journée de cours je téléphone à ma mère, qui me dit qu’une enseignante de son établissement suit la même formation que moi. Elle me la décrit comme une enseignante très gentille, sympathique, qu’elle apprécie beaucoup. Au moment de la description physique, je réalise qu’elle parle de Madame Ondes Négatives.

La semaine suivante, forte des propos enthousiastes de ma mère, je décide de passer outre mes réticences et d’aller lui parler. Nous discutons un peu, elle semble sympathique mais je conserve mes réticences initiales. J’ai beau me souvenir que ma mère l’apprécie, quelque chose que je ne maîtrise pas m’incite à prendre mes distances.

Nous finissons cette préparation au bout de quelques mois. Nous aurons échangé quelques fois, même discuté autour d’un verre après les cours, mais le lien ne s’est jamais établi entre nous.

Environ un mois plus tard, ma mère m’explique qu’il y a de nombreuses tensions dans son établissement. Un grand classique : les professeurs mènent une fronde contre « La Direction ». Qui n’a jamais entendu ses collègues critiquer « La Direction » honnêtement ? J’ai même l’impression que c’est le seul sujet fédérateur… Triste constat. D’ailleurs je m’y suis même adonnée une ou deux fois lorsque j’ai eu le sentiment de subir une injustice. Mais ces critiques systématiques : au secours ! Je ne vais pas me faire d’amis parmi les collègues en disant cela, mais de toute façon je n’en ai pas :-O

Trêve de digression : ma mère a été très affectée par cette fronde professorale. Elle a été attaquée directement, pour des motifs qui me semblent totalement injustes et à l’encontre de la réalité. Elle s’est toujours énormément investie dans son travail, mais voilà à quoi cela l’a menée. Les choses sont allées très loin, elle a même été dégoûtée de ce métier.

Bien sûr vous me voyez venir : qui menait la fronde ? Et oui c’était « la sympathique, la discrète, la gentille »… Madame Ondes Négatives ! Ma mère s’était donc trompée sur toute la ligne. Elle était persuadée que cette enseignante la défendait mais c’était tout le contraire, elle a été la première à déverser son fiel et a causé bien des dégâts.

Ensuite cette enseignante a multiplié les arrêts maladie. Je pense qu’elle était mal dans sa peau et surtout dans son métier d’enseignante, qui est complexe c’est vrai…  je le rappelais dans cet article. Les personnes dans ce genre de situation ont souvent besoin de rabaisser ou de s’en prendre à d’autres, profondément altruistes et bienveillantes. Ma mère était donc la « victime idéale ».

Les conflits se sont réglés avec le temps mais ils ont profondément altéré l’enthousiasme que ma mère mettait dans sa profession.

II La discussion « changement de carrière »

A. Le juriste

Parfois je parle à des inconnus, et j’aborde pile le sujet qui les préoccupe à ce moment-là. Je ne compte plus le nombre de fois où on m’a demandé:

Mais comment tu le sais ? Quelqu’un t’a parlé ?

Je ne sais jamais comme l’expliquer mais c’est instinctif ! Et comme je pose souvent la bonne question, j’ai droit à de nombreuses confidences. Qui restent toujours secrètes, et on peut me faire confiance sur ce point.

Lors d’un mariage, je rencontre le compagnon d’une jeune femme que je connais un peu (l’amie d’une amie). Je vois tout de suite que sous des apparences solides, un style travaillé, il cache une grande fragilité. Je lui dis quelques mots car je le sens calme et introverti, comme moi, donc je suis à l’aise. L’une des questions immanquables quand on rencontre quelqu’un c’est « Que fais-tu dans la vie ? » Lorsque l’on m’a répondu, j’ajoute toujours « Et ça te plait ? » car c’est justement ça qui est intéressant. Souvent je connais la réponse avant même qu’on la formule, à la manière dont on m’a présenté le métier en question.

Ce jeune homme me répond :

J’ai fait des études de droit. Je suis juriste.

Et là, je ne le laisse pas développer, ce que je fais pourtant d’habitude. Oui je suis celle qui écoute énormément et parle peu… heureusement que j’ai mon psy et mon blog pour parler à mon tour ! J’enchaine tout de suite et lui dis :

Ah justement j’ai une amie qui a fait du droit mais qui au fond d’elle voulait faire autre chose. Elle n’a pas écouté son envie profonde et s’est lancée dans ces études. Elle exerce désormais un métier dans ce domaine, mais elle est en pleine remise en question . Au fond d’elle, elle souhaiterait être enseignante, ce que je l’incite à faire.

Là je l’ai senti totalement stupéfait. Il m’a demandé :

Mais comment le sais-tu ? C’est ma compagne qui t’a parlé ? Je suis exactement dans ce cas et je souhaite effectuer cette reconversion-là.

Je lui ai alors parlé de mes intuitions fréquentes, mais je l’ai senti vraiment perturbé et presque méfiant. Et oui la sorcière Karine lit dans vos pensées faites attention !

Vous pourrez me rétorquer le fait que les changements de profession sont fréquents, et que souvent les personnes concernées deviennent professeurs des écoles. Mais mes propos ont été très spontanés, il n’y avait aucun raisonnement sous-jacent.

B. L’actrice

Dans un autre registre mais toujours un exemple où j’ai deviné une situation :

Récemment j’ai fait un rêve très clair, j’étais persuadée que c’était la réalité. Je regardais la télévision et je voyais apparaître en gros plan le visage d’une femme que je suis sur Instagram. Elle déclarait et répétait ouvertement, de plus en plus fort :

Mais je suis une actrice. Oui je suis une actrice !

Je le lui en ai donc fait part et j’ai senti que cela l’avait stupéfaite. Elle m’a demandé si je connaissais son autre compte Instagram : non pas du tout.

Car sur le compte que je connais, elle ne fait aucune allusion à sa profession (comédienne donc) et parle de tout autre chose. Mieux encore : elle venait de « questionner là haut » par rapport à son métier. Et c’est comme si c’était moi qui avais réceptionné la réponse. Elle a vu cela comme un signe et s’est rendue deux jours après à un tournage important qui la rendait hésitante.

C’est tout pour aujourd’hui, j’ai été très loquace, mais c’est un sujet qui me passionne. Mon intuition s’aiguise au fil des mois, car elle se travaille ! Demain je vous ferai part de trois autres événements troublants, et le dernier est malheureusement très triste.

N’hésitez pas à commenter ici pour me dire si vous aussi vous connaissez ce type de phénomènes.

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