Mon 3e accouchement : Milan

I L’imminenceMon 3e accouchement : Milan

Après une grossesse qui s’est très bien passée, je me sens prête à accoucher. Le terme est au 3 mars mais je sais que j’accoucherai en février. Les deux premiers sont nés avec 3 semaines d’avance. Si le sujet vous intéresse, vous pouvez lire la naissance de Solal, (la deuxième partie est ici)puis celle d’Hélia.

Comme d’habitude j’ai envie de choisir la date : ça a fonctionné pour les deux premiers !

Je vais chez mon ostéopathe adorée quelques jours avant. Elle me dit que son fils est né le 10 février. Cette date sonne bien et me plaît.

Le jeudi 9 février 2017, j’ai rendez-vous à la maternité avec mon gynécologue pour la visite du 9e mois. Tout va bien au niveau du cœur du bébé. Mon col quant à lui est toujours fermé. Je me dis que cet examen va peut-être accélérer les choses.

Le soir je me rends à un événement blog : il s’agit d’ateliers beauté où des marques présentent leurs nouveautés. Je porte ma robe-chemise rouge Derhy, je me sens en forme. Au stand de la marque de cosmétiques Qiriness, la représentante n’en revient pas quand je lui dis que je suis au neuvième mois et que je peux accoucher d’une heure à l’autre.

Je me couche sereine, détendue, aux alentours de minuit. Je sens de légères contractions. Au fur et à mesure elles sont  plus fréquentes mais pas douloureuses. Je sens néanmoins que l’accouchement approche : je souhaitais cette date et ce sera celle de la naissance de mon bébé.

II Les préparatifsMon 3e accouchement : Milan

Pour me mettre dans de bonnes conditions, je prends un bain. Puis je sors mon lisseur à cheveux et je réalise pendant trente minutes une coiffure parfaite : un joli wavy. 

Je sors ensuite mon maquillage, moi qui m’étais démaquillée peu de temps avant. J’attends, j’écris à ma sœur, qui travaille en tant que journaliste radio en horaires décalés, et lui annonce que ça approche. C’est agréable de discuter avec elle. Nous sommes les seules à connaître l’imminence de l’accouchement.

Vers six heures du matin, je me décide à réveiller mon mari qui dormait dans le salon pour me laisser le grand lit. Les contractions sont encore tout à fait acceptables mais fréquentes et régulières. C’est un troisième enfant : mieux vaut ne pas trop tarder, surtout qu’il faut déposer les deux « grands ». Solal a 5 ans et Hélia 3.

Mon mari les réveille, les prépare, il commence à stresser. Moi je suis toujours aussi sereine. Une fois dans la voiture j’allume la radio pour écouter ma sœur. Nous déposons les enfants chez les beaux-parents qui n’habitent pas loin de la maternité. Le stress monte chez mon mari, toujours pas chez moi.

Nous arrivons à l’entrée des urgences car il est sept heures du matin, la maternité (l’hôpital de Saint Maurice) n’est pas sur ses horaires de jour. La sage-femme qui m’ouvre la porte est très étonnée quand je lui dis que je viens accoucher, car je suis toute pimpante, maquillée et coiffée.

Rapidement une sage-femme vient m’ausculter et constate que le col est ouvert à 2. Il va donc falloir patienter. Pour faire avancer les choses on nous recommande de marcher. Nous décidons donc d’aller nous promener dans le centre de Charenton-le-Pont, non loin de la maternité de Saint Maurice.

III La promenadeMon 3e accouchement : Milan

Nous nous arrêtons dans une boulangerie où j’achète un escargot pistache-chocolat absolument délicieux. J’en garde encore un souvenir ému. Pour la petite histoire, je fais une publication sur Instagram et Anne (oui, Anne du Dressing Idéal) commente en me disant que je suis bien matinale.

Mon 3e accouchement : MilanMon 3e accouchement : Milan

Elle aussi était enceinte et devait accoucher à peu près à la même date que moi, mais son bébé était moins pressé que le mien. J’avais rencontré Anne lors d’une Poulette Party en février 2016, puis je l’avais revue lors d’une Mum to be Party en novembre 2016. Je repense à ces événements avec nostalgie, c’est une époque qui me semble révolue. Voici une photo de cette mum-to-be Party :Mon 3e accouchement : Milan

Après cette pause sucrée, nous allons dans un café car les magasins ne sont pas encore ouverts. Il fait très froid ce jour-là et nous avons besoin de nous réchauffer. J’aime regarder les habitudes matinales des clients : celui qui joue au loto, celui qui lit son journal accoudé au comptoir, celui qui est plongé dans son ordinateur… J’ai déjà le bracelet de la maternité, je sais que je vais accoucher ce jour-là, et j’adore vivre ces dernières heures avant la rencontre de notre troisième enfant. Les contractions s’intensifient et par moments je me dandine un peu sur mon siège pour les gérer.

Ensuite nous allons chez Monoprix, il faut croire que c’est notre rituel d’avant accouchement car nous avions fait la même chose avant la naissance de Solal. Je me revois arpenter les rayons, me demandant ce que je pourrais acheter pour ce bébé. Je choisis une petite peluche super héros.Mon 3e accouchement : Milan

En sortant nous nous promenons encore, mes contractions continuent à s’intensifier. Nous décidons d’aller déjeuner dans un restaurant thaïlandais. Ma faim s’estompe au gré des contractions, je sens que le moment de l’accouchement approche. J’ai même peur de perdre les eaux dans le restaurant !

IV L’incident

Nous revenons à la maternité, le travail a avancé mais je suis seulement à 4. On m’installe dans une chambre, une sage-femme me propose d’utiliser le ballon pour faire des mouvements de bassin tout en prenant une douche chaude. Je le fais et c’est un moment que j’adore. La chaleur m’apaise, les mouvements sur le bassin sont bénéfiques et surtout j’utilise un gel douche parfait. Il s’agit d’un gel douche bio Nuxe, que j’ouvrais pour la première fois, et qui reste définitivement associé à ce moment. Je m’étais même appliqué le lait hydratant ensuite, et la sage-femme a reconnu le produit juste à son odeur !Mon 3e accouchement : Milan

On me propose alors de passer en salle de travail pour poser la péridurale. J’accepte même si je gère bien : à cette période j’en voulais une absolument.

Et là tout bascule. Une anesthésiste arrive et s’apprête à me piquer sans même s’être présentée à moi. Ça commence mal et ce n’est que le début. Elle est très stressée et j’ai presque envie de lui dire d‘arrêter le massacre. Je ne vais pas tout expliquer en détails car j’y ai consacré un article. Je peux simplement vous dire qu’elle a piqué 8 fois et que j’ai senti une douleur étrange au niveau de la nuque et des cervicales, comme si le produit « montait ». L’aiguille est allée trop loin et a percé la dure-mère. S’en est suivie une fuite du liquide céphalo-rachidien. Cela s’appelle une brèche méningée, et arrive plus souvent en cas de ponction lombaire. Je vous invite à lire mon article sur le sujet car la brèche est trop méconnue. Si j’avais été plus au courant j’aurais accouché sans péridurale. Les douleurs qui ont suivi m’ont fait comprendre pourquoi certaines personnes voulaient mourir tant elles souffraient.

V L’accouchement

Heureusement l’anesthésie a quand même fonctionné. Je ne sentais plus la douleur des contractions mais je pouvais très bien percevoir la descente du bébé. Milan est arrivé au bout de deux poussées. Plus rien d’autre ne comptait. Malgré ces sensations étranges au niveau de la nuque et des cervicales, j’étais accaparée par mon bonheur et la découverte de ce petit être.

Milan est donc né le vendredi 10 février 2017 à 17h37. Il mesurait 50,5 cm pour 3,720 kilos (heureusement qu’il est né à 38 SA vu son poids ! )Mon 3e accouchement : Milan

En le découvrant nous étions très émus, c’est d’ailleurs le seul pour lequel nous avons pleuré. Nous sentions peut-être qu’il allait être bien plus compliqué à comprendre que les deux grands 😀 Et oui Milan nous en fait voir de toutes les couleurs mais il est adorable… J’ai compris depuis peu qu’il était hypersensible. Le fait de le savoir nous a beaucoup apaisés et nous permet de nous adapter. Mon 3e accouchement : MilanMon 3e accouchement : MilanMon 3e accouchement : Milan

Conclusion

Les heures et les jours d’après ont été compliqués, je vous raconte cela dans mon article sur la brèche. Mais je tenais plus que tout à mettre en place l’allaitement, et je l’ai allaité neuf mois. Le fait d’écrire sur ma brèche m’a permis de passer à autre chose tout en faisant passer le message. Je sais que plusieurs femmes enceintes qui me suivaient à ce moment-là se sont questionnées sur le choix de la péridurale.

Cela arrive de plus en plus car l’anesthésie péridurale est un geste très précis qui demande de l’expérience. Je connais plusieurs personnes autour de moi qui en ont eu une, ce n’est d’ailleurs pas considéré comme une erreur médicale.

Cela m’aura permis de me préparer à un accouchement sans péridurale pour Sandro, et je ne regrette pas cette expérience formidable ! Je vous la raconterai dans un prochain article.

Voir aussi:

Green coatLe dernier bébéUn look mère fille en Heidi Klum pour Lidl (oui oui ! )

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